La corne Sud-Est du Bois le Prêtre est prise comme base d'attaque.
Dans la nuit du 6 au 7 décembre 1914, des sapeurs du génie placent de fortes charges explosives sous les abatis et les réseaux de barbelés.
Le 7 décembre à 8heures, le feu est mis à ces charges. Nos troupes franchissent les brèches qui viennent d'être pratiquées et se lancent à l'assaut entre les routes forestières du Père Hilarion de Pont-à -Mousson.
Sept bataillons d'infanterie prennent part à cette opération offensive.
Les positions allemandes, situées dans le ravin du Père Hilarion, à gauche de la base d'attaque, peuvent être atteint par l'artillerie de la Division, grâce à un observateur posté dans une cabane à 40 mètres en avant de nos lignes, réglant nos tirs.
Du 7 au 10 décembre 1914, notre attaque ne cesse de progresser en direction de la maison forestière du Père Hilarion.
Les contres attaques allemandes ont toujours été brisées pendant ces 4 jours.
Les allemands, voyant leurs positions de la partie centrale du Bois le Prêtre enfoncées, évacuent leurs tranchées Sud, Sud-Est et Est de la maison forestière.
Ainsi, le 10 décembre, la maison forestière est conquise.
Fin décembre 1914, les troupes françaises sont désormais alignées au Nord le long des routes forestières du Père Hilarion et de la Croix des Carmes.
Du 11 au 21 décembre, les troupes françaises poursuivent leur mouvement offensif à travers les fourrés du Bois le Prêtre.
Le 22 décembre, elles sont arrêtées devant une ligne fortement organisée par les allemands à la crête du plateau du Bois le Prêtre, secteur du Quart en Réserve et de la Croix des Carmes.
Les opérations dites de la maison forestière du Père Hilarion prennent fin à ce moment. Les troupes françaises occupent la majeur partie du Bois le Prêtre.
Au printemps 1915, les troupes viennent au ravitaillement d'eau et construisent des lavoirs.
Au cours du 2ème semestre 1915, ils construisent une citerne en béton de la fontaine constituant une réserve.
La maison est occupée par les troupes du 8ème Régiment du Génie (télégraphistes).
Les abords de la maison sont utilisés comme base de ravitaillement (eau potable, munitions, réseaux de barbelés, piquets, tôles et poutrelles métalliques ...) et non loin de là est installée le poste de secours du "Mouchoir".
Une barricade est construite (caisses remplies de terre) afin de masquer et protéger les lieux aux vues et aux tirs des premières lignes allemandes situées a 1000m au Nord-Ouest.
La maison a subit de nombreux bombardements.
En 1918, elle est en ruines.
Source : Livre sur la Maison Forestière du Père Hilarion écrit par Monsieur et Madame FACQ